Léa au clavier.
Le paternel étant au travail (il en faut bien un pour ramener les sous!), c'est sans lui que nous avons effectué deux petites randonnées jeudi dernier et ce matin.
La première ballade était assez logiquement la montée au (fameux) Belvédère, à 600 mètres d'altitude. Montée par la route, malheureusement, mais paysages encore jamais vus puisque nous n'étions sur l'île que depuis six jours!
Un paysage alien tellement tout est vert. Ici, pas de lierre mais une espèce envahissante à grandes feuilles qui vient étouffer les arbres les plus hauts, créant ces immenses cascades végétales.
De la route presque sur la crète de la colline, chaque virage ouvre sur la vallée qui s'étire jusqu'à l'intérieur de l'île et jusqu'au mont Orohena, au centre de l'île.
En haut de la route, au niveau du restaurant Le Belvédère, où l'on peut se régaler d'une bonne fondue savoyarde après la grimpette (miam...), la vue depuis la terrasse de sable rouge dévoile la baie de Papeete, son port, et au loin, dans les nuages, l'île de Moorea, sur laquelle nous nous rendrons dans quelques jours.
A l'inverse de jeudi dernier, aujourd'hui nous n'avons pas escaladé la crète d'une colline mais crapahuté dans la vallée de la Fautaua, au bord d'un court d'eau qui conduit tout droit jusqu'à une cascade (but d'une prochaine balade), soit par un petit pont en bois qui amène en haut de la coulée d'eau, soit par la rivière qui mène au pied.
Et nous voilà dans ces plantes géantes, telles que tout petit métropolitain en rêverait dans son jardin, et qui ici poussent... en forêt.